Lire la méditation quotidienne du mardi 27 Février 2024
Mardi 27 février
Titre: LE DIEU DU JUGEMENT
Texte de base « Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ». Luc 13.7
LA PARABOLE DU FIGUIER STÉRILE présente Dieu comme le Dieu du jugement. Cette parabole est un avertissement adressé aux croyants qui occupent une place dans l'Église du Christ, mais sans pour autant porter de fruit pour lui.
La parabole parle d'un figuier planté dans la vigne d'un propriétaire. Ce propriétaire représente Dieu et le figuier nous représente nous qui disons être son peuple. On ne nous décrit pas comme un arbre sauvage dépourvu du soin et de l'attention de mains expertes, mais au contraire comme des arbres privilégiés, plantés dans la vigne du Seigneur, qui est son Église et où l'agriculteur divin prend soin de nous, nous fertilise et retire les mauvaises herbes autour de nous. Mais, comme on peut s’y attendre, personne ne mobilise d'efforts, du temps et des ressources pour planter et prendre soin de l'arbre fruitier si ce n'est pour espérer récolter, le moment venu, les fruits qu'il doit donner.
L'analogie est claire : Dieu nous a amenés dans son peuple, son Église, sa « vigne » (voir Ésaïe 5.7), pour que nous portions des fruits pour lui. Nous voyons cela clairement exprimé dans Romains 7.4 : « De même, mes frères, vous aussi vous êtes morts à l'égard de la loi, par le corps du Christ, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité d'entre les morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu ».
Pourquoi Jésus veut-il que nous portions de bons fruits ? Parce que « mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit » (Jean 15.8). C'est pourquoi, lorsque le propriétaire n'a pas trouvé de fruits sur le figuier, il a été déçu et a ordonné qu'on le coupe. Après tout, l'arbre occupait inutilement une terre qu'un arbre productif pouvait occuper.
De même, nous croyants devons comprendre que notre appartenance à l'Église est un privilège et une responsabilité : nous avons l'occasion de porter des fruits pour Dieu. Mais si nous ne saisissons pas cette accasion, ce que nous avons nous sera enlevé et donné à un autre. Aussi vrai que Dieu nous aime, prend soin de nous et nous protège, il s'attend à ce que notre vie glorifie son nom en portant des fruits.
Un jour, le Propriétaire de la vigne viendra vérifier si nous avons donné du fruit. Ce jour là, le Dieu d'amour sera aussi le Dieu du jugement. Avant qu'il ne soit trop tard et qu'il faille utiliser la hache pour nous couper à la racine, profitons de ce privilège pour donner des fruits pour Dieu.
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