Étudier la leçon ECOSA du vendredi 01 mars 2024
LEÇON # 9
Titre: BÉNI SOIT CELUI QUI VIENT AU NOM DU SEIGNEUR
Étude de la semaine
Ps 23; Jn 10:11-15; Ps 22; Ps 89:27-32; Col 1:16; Ps 2; Heb 7:20-28.
Verset à mémoriser : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle. C’est de l’Éternel que cela est venu: c’est un prodige à nos yeux ». (Psaumes 118.22,23, LSG).
Réflexion avancée:
Lisez Ellen G. White, « Dieu avec nous », pp. 9-17, dans Jésus-Christ.
Les Psaumes étant à la fois des prières de Christ et des prières à propos de Christ, fournissent une révélation unique de Sa personne et de Son ministère rédempteur en tant que celui qui est « Dieu avec nous » (Mt 1:23). Jésus est « Dieu avec nous » dans les prières exprimant l’abandon et la souffrance.
Il est « Dieu avec nous » dans les appels à la justice et à la délivrance. Jésus est « Dieu avec nous » en ne nous abandonnant pas à notre égarement et à notre désespoir, mais en nous montrant le chemin de la foi victorieuse. Il est devenu pour nous le Sacrificateur et le Roi éternel pour nous sauver de la condamnation éternelle du péché. En Christ, le roi davidique parfait, toutes les promesses solennelles du salut de Dieu trouvent leur accomplissement (2 Cor 1:20).
Ellen G. White décrit avec perspicacité l’unité de Christ avec l’humanité: « Par son humanité le Christ est venu en contact avec l’humanité; par sa divinité il saisit le trône de Dieu. En tant que Fils de l’homme il nous a donné un exemple d’obéissance; en tant que Fils de Dieu il nous confère le pouvoir d’obéir. C’est le Christ qui du milieu du buisson ardent du Mont Horeb disait: “Je suis celui qui dit: Je suis. ... Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël: Celui qui est, l’Éternel, m’envoie vers vous.” Tel était le gage de la délivrance d’Israël.
Ainsi, quand il vint en se rendant “semblable aux hommes”, il s’est déclaré Celui qui est. L’enfant de Bethléhem, le doux et humble Sauveur, était Dieu “manifesté en chair”. Et il nous dit: “Je suis le bon berger.” “Je suis le pain vivant.” “Je suis le chemin, la vérité et la vie.” “Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.” Je suis le garant de toutes les promesses. Je suis, ne craignez rien. » Jésus-Christ, p. 15.
Discussion:
- Comment Dieu a-t-Il démontré Sa fidélité inébranlable à Son alliance malgré l’infidélité du peuple? Quel réconfort cela apporte-t-il aux enfants de Dieu qui luttent aujourd’hui?
- Comment le sacerdoce unique et supérieur de Christ selon l’ordre de Melchisédek renforce-t-il la certitude du salut du peuple de Dieu?
- Les Évangiles montrent que de nombreuses promesses messia- niques contenues dans les Psaumes sont accomplies en Jésus-Christ. Comment cela démontre-t-il la véracité de la Parole de Dieu? Pourquoi devons-nous résister à tout sentiment qui tend à affaiblir notre confiance en la Parole de Dieu?
- Quelle grande consolation pouvons-nous tirer des paroles de Christ: « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt 28:18)? Comment appliquer cette promesse à notre propre expérience?
Lire aussi
Extraits commentés de l'esprit de prophétie (Ellen G. White).
Vendredi
1er mars 2024
POUR ALLER PLUS LOIN :
° Lift Him Up, p. 33 “A
Spotless Example”, [Un exemple sans tache]
« Nous
n’avons pas un grand-prêtre incapable de souffrir avec nous de nos faiblesses.
Au contraire, notre grand-prêtre a été mis à l’épreuve en tout comme nous le
sommes, mais sans commettre de péché. » (Hébreux 4.15).
La vie du Christ à Nazareth avait
été si retirée que le monde ne le connaissait pas en tant que Fils de Dieu –
son Rédempteur. Il n’était considéré que comme le fils de Joseph et Marie. Son
enfance et sa jeunesse avaient été remarquables. Sa réserve concernant la
grandeur de son caractère et de sa mission peut être une leçon instructive pour
tous les jeunes. Sa fidèle obéissance à
ses parents jusqu’à l’âge de trente ans est, pour la jeunesse, un modèle à imiter
davantage que le Jésus de Gethsémané et du Calvaire.
On ne nous demandera jamais de subir
l’agonie que le Fils de Dieu a soufferte pour un monde coupable ; mais sa
soumission et sa fidèle obéissance à ses parents sont un modèle pour tous les
enfants et les jeunes. Bien qu’ils n’aient jamais à faire l’expérience de
l’agonie de Gethsémané et du Calvaire comme les a vécues leur Rédempteur, il
leur sera demandé d’imiter la vie du Christ dans l’humilité, l’abnégation et
une obéissance respectueuse et filiale à leurs parents. …
Le Seigneur avait révélé à Jean
(Baptiste) que Jésus se tiendrait auprès des candidats qui recevraient le
baptême de ses mains et qu’il lui donnerait un signe particulier, lui
permettant de reconnaître l’Agneau de Dieu et de diriger l’attention des gens
sur Lui, le Messie tant attendu.
Jean avait entendu parler du
caractère sans tache et de la pureté de vie du Christ, ainsi que du fait qu’il
se proclamait Fils de Dieu. Il avait été informé de la sagesse des questions et
réponses qui avaient tant étonné les docteurs de la Loi, dans le Temple. Il
avait aussi entendu le récit au sujet de ce jeune Galiléen qui, par ses
profonds raisonnements, réduisait au silence les spécialistes des Écritures. Il
en déduisait que ce devait être le Fils de Dieu, le Messie promis …
Aussitôt que l’œil perspicace de
Jean s’était posé sur Jésus, son esprit avait été bouleversé par une intense
émotion. Il avait su que Jésus ne ressemblait à aucun autre être humain ayant
reçu le baptême de ses mains. Il avait la forte conviction qu’Il était le
Messie au sujet duquel Moïse et les prophètes avaient écrit. Son cœur s’est
porté vers lui, rempli d’un amour et d’un respect intenses, plus profonds que
ce qu’il n'ait jamais ressenti. En sa présence, l’atmosphère elle-même était
sainte et saisissante. … Son cœur n’était jamais bouleversé d’autant d’émotions
que lorsqu’il était en présence du Christ. …
Le Christ venait recevoir le
baptême, non par repentance pour ses péchés, car il n’en portait pas la
souillure. … La perfection de son caractère permettait au Père de l’accepter en
tant que médiateur entre l’être humain pécheur et Lui. Le grand auteur de notre
salut a été rendu parfait par la souffrance, de sorte qu’il est qualifié pour
aider l’être humain déchu là où il en a le plus besoin.
(Youth's Instructor, January 1, 1874).
° Le Ministère évangélique, « Le bon berger », p. 175-178.
« Le
Christ, qui est le grand exemple pour tous les ministres de Dieu, s’est comparé
à un berger. Il a dit « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour
ses brebis... Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me
connaît et comme je connais le Père et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jean
10 : 11, 14, 15.)
De même que
les bergers d’ici-bas connaissent leurs brebis, ainsi le divin Berger connaît
ceux qui font partie de son troupeau répandu à travers le monde. « Vous, mes
brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes ; moi, je suis votre
Dieu, dit le Seigneur, l’Eternel. » (Ez. 34: 31.)
Dans la
parabole, le berger part à la recherche d’une seule brebis. Lorsqu’il découvre
qu’il en manque une seule— on ne saurait dire moins, — il ne se contente pas de
jeter un regard sur le troupeau qu’il a mis à l’abri, en se disant : «
J’en ai quatre-vingt-dix-neuf, pourquoi me dérangerais-je pour aller à la
recherche de celle qui est perdue ? Laissons-la revenir et j’ouvrirai la porte
de la bergerie pour la faire entrer. » Non, la brebis n’a pas plus tôt disparu
que le berger est plein de tristesse et d’anxiété. Il laisse les
quatre-vingt-dix-neuf autres et commence ses recherches. Malgré les ténèbres et
la tempête, malgré les périls d’un sentier incertain, malgré la longueur et la
fatigue de la course, il n’a aucune défaillance tant qu’il ne l’a pas trouvée.
Avec quel soulagement il entend dans le lointain un chétif bêlement ! En
se guidant sur le son, il escalade les pentes les plus escarpées, il risque sa
vie au bord même des précipices. Il cherche toujours, tandis que le cri qui
devient plus faible lui fait comprendre que sa brebis est sur le point de
mourir.
Et
lorsqu’enfin il a découvert l’égarée, pensez-vous qu’il lui ordonne de le
suivre ? Va-t-il la battre, la maltraiter ou la pousser simplement devant lui
en pensant à toute la peine et à toute l’anxiété qu’elle lui a causées ? Non,
il prend l’animal épuisé sur ses épaules et, le cœur plein de gratitude parce
qu’il n’a pas cherché en vain, il revient au bercail. Sa reconnaissance
s’exprime par des chants de joie et, de retour à la maison, il appelle ses amis
et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma
brebis qui était perdue ». (Luc 15 : 6,7.)
De même,
lorsque le bon berger trouve le pécheur égaré, le ciel et la terre tressaillent
ensemble de joie et de reconnaissance. Car « il y aura plus de joie dans le
ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt- dix-neuf justes
qui n’ont pas besoin de repentance ». (Luc 15 :6.)
Le divin
Berger a des adjoints à qui il confie le soin des brebis et des agneaux. Le
premier travail que le Christ a donné à Pierre lorsqu’il l’a réinstallé dans le
ministère, c’est de paître les agneaux. C’était une tâche pour laquelle Pierre
n’avait que peu d’expérience. Cela demandait beaucoup de soin et de tendresse,
beaucoup de patience et de persévérance, que de s’occuper des enfants et de la
jeunesse ainsi que des jeunes dans la foi, d’enseigner aux ignorants, de leur
ouvrir l’intelligence au sujet des Écritures et de les instruire pour qu’ils
soient utiles au service du Christ. Jusque-là, Pierre, peu disposé à ce
travail, n’y avait guère accordé d’importance. La question que le Christ posa à
Pierre était significative. Il ne mit qu’une condition pour l’accepter à
nouveau à son service : « M’aimes-tu ? », dit-il. Voilà ce qui,
essentiellement, qualifie un homme pour être disciple. Pierre eût-il possédé
toutes les autres aptitudes sans l’amour du Christ, il n’aurait pu être un
berger fidèle du troupeau du Seigneur. La connaissance, la bonne volonté, l’éloquence,
la gratitude, le zèle, sont des qualités précieuses, mais si le ministre du
Christ n’a pas l’amour de Jésus dans le cœur, son œuvre est vouée à l’échec.
Pierre
conserva toute sa vie la leçon que le Christ lui avait apprise sur la rive de
la mer de Galilée. Inspiré par le Saint-Esprit, il écrivait aux églises :
« J’encourage
maintenant ceux qui, parmi vous, sont anciens d’Église. Je suis ancien moi
aussi ; je suis témoin des souffrances du Christ et j’aurai part à la
gloire qui va être révélée. Voici ce que je leur demande : prenez soin
comme des bergers du troupeau que Dieu vous a confié ; veillez sur lui non
par obligation, mais de bon cœur comme Dieu le désire. Agissez non par désir de
vous enrichir, mais avec ardeur. Ne cherchez pas à dominer ceux qui ont été
confiés à votre garde, mais soyez des modèles pour le troupeau. Et quand le
chef des bergers paraîtra, vous recevrez la couronne glorieuse qui ne perdra
jamais son éclat. » (1 Pierre 5.1-4 NFC)
La brebis qui
s’est écartée du troupeau est la créature la plus faible qui soit. Il faut la
chercher, car seule elle ne retrouvera pas son chemin. Ainsi en est-il de l’âme
qui s’est éloignée de Dieu ; elle est sans forces, comme la brebis perdue, et
si l’amour divin ne vient pas à son secours, elle ne pourra jamais trouver le
chemin qui la ramènera à Dieu. Puisqu’il en est ainsi, avec quelle compassion
et quelle persévérance les adjoints du divin Berger ne devraient-ils pas
chercher les âmes perdues ! Comme ils devraient endurer de bon cœur les privations,
les difficultés, le renoncement !
Il faut donc
des bergers qui, sous la direction de leur Chef, iront à la recherche des
brebis perdues. Cela comporte le sacrifice de ses aises, l’abandon du bien-être
matériel. Cela comporte aussi une tendre sollicitude pour les égarés, une
compassion et une longanimité toutes divines. Cela signifie enfin qu’on
écoutera d’une oreille attentive et avec sympathie les récits lamentables du
péché, de la dégradation, du désespoir et de la misère.
Le vrai berger
pratique l’oubli complet de soi. Il se perd de vue afin de faire les œuvres de
Dieu. En prêchant la Parole et en exerçant un ministère personnel dans les
foyers, il apprend les besoins, les tristesses, les épreuves des âmes ; et,
coopérant avec celui qui prend sur ses épaules tous nos fardeaux, il partage
les afflictions, rétablit le courage, nourrit les âmes affamées et gagne les
cœurs à Dieu. Dans cette tâche, le ministre de l’Évangile est aidé par les
anges. Il est lui-même instruit et éclairé par la vérité qui le rend sage à
salut.
Dans le travail en faveur des âmes, les efforts individualisés feront plus qu’on ne le pense. C’est parce qu’un travail de ce genre ne se fait, que les âmes périssent. Une seule âme est d’une valeur infinie : la croix du Calvaire en est le prix. Une âme gagnée au Christ en amènera d’autres à son tour, et ainsi la bénédiction et le salut se propageront de proche en proche.
Prière de consulter : La méditation quotidienne du vendredi 01 mars 2024
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