Étudier la leçon ECOSA du mercredi 01 mai 2024

Leçon # 5 



Titre: La foi contre toute attente

 Lecture de la semaine: Ps 119:162; Jn 16:13-15; 2 Pi 1:20, 21; Eph 2:8, 9; Rm 3:23, 24; Rm 6:15-18. 

Verset à mémorser: « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11).

Mercredi 01 mai 

Sous-titre: Christ seul... la grâce seule

 Lisez Éph 2.8-9; Rom 3.23-24; Rom 6.23; et Rom 5.8-10. Qu’enseignent ces versets sur le plan du salut? 

Le salut est un don de Dieu. Son Saint-Esprit nous conduit à accepter par la foi ce que Christ a si gratuitement offert par Sa mort sur la croix du calvaire. Jésus, le Fils divin de Dieu, a offert Sa vie parfaite pour expier nos péchés. 

La justice divine exige une obéissance parfaite. La vie parfaite de Christ remplace nos vies imparfaites. La loi divine que nous avons enfreinte nous condamne à la mort éternelle. La Bible est claire. Par nos choix pécheurs, nous n’atteignons pas l’idéal de Dieu pour notre vie. Nous avons péché et, laissés à nous-mêmes, nous ne pouvons pas répondre aux exigences justes et équitables d’un Dieu saint. 

En conséquence, nous méritons la mort éternelle. Mais il y a de bonnes nouvelles. L’apôtre Paul nous assure que « le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 6:23, LSG). C’est un don immérité car si c’était par les œuvres, nous le mériterions, et s’il y a une vérité qui ressort de l’évangile, c’est que nous ne pouvons pas mériter le salut.

 Martin Luther et les réformateurs protestants avaient découvert Christ et Christ seul comme étant la source de salut. C’est alors que Luther commença à prêcher le message de la grâce salvatrice de Christ. Les foules se pressaient pour écouter ses messages sincères qui changent des vies. Ses paroles étaient comme une boisson d’eau froide dans le désert aride de leur vie. Le peuple était enchainé par les traditions de l’église médiévale et maintenu en esclavage par des rituels vieux de plusieurs siècles qui n’apportaient aucune vie spirituelle. Les messages bibliques de Luther avaient touché des cœurs et des vies furent transformées. 

En lisant le Nouveau Testament, Luther était submergé par la bonté de Dieu et émerveillé par Son désir de sauver toute l’humanité. Le point de vue populaire enseigné par les dirigeants de l’église à l’époque était que le salut était en partie l’œuvre de l’homme et en partie l’œuvre de Dieu. Luther avait découvert que la mort de Christ sur la croix était suffisante pour toute l’humanité. 

 « Le Christ a été traité selon nos mérites afin que nous puissions être traités selon ses mérites. Il a été condamné pour nos péchés, auxquels il n’avait pas participé, afin que nous puissions être justifiés par sa justice, à laquelle nous n’avions pas participé. Il a souffert la mort qui était la nôtre, afin que nous puissions recevoir la vie qui est la sienne. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 15. 

Quel résumé puissant et merveilleusement écrit de l’évangile, que nous puissions être justifiés par une justice « à laquelle nous n’avions pas participé ». Quelle promesse! 

Si le salut est l’œuvre de Dieu en Christ, quel rôle jouent nos bonnes œuvres dans la vie chrétienne? Comment affirmer l’importance des bonnes œuvres dans notre expérience sans en faire le fondement de notre espérance?


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Mercredi 1er mai 2024

 

Christ seul . . . la grâce seule

Le Christ souffrit à la place de l'homme dans le jardin de Gethsémané, et la nature humaine du Fils de Dieu vacilla sous l'horreur terrible de la culpabilité du péché, jusqu'à ce que de ses lèvres pâles et tremblantes jaillissent ce cri d’agonie : « Mon Père, s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi ! », mais s'il n'y a pas d'autre moyen d'apporter le salut à l'homme déchu, alors « non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». La nature humaine aurait péri là sous l'horreur de la pression du péché, si un ange du ciel n'avait fortifié le Christ pour qu'il pût supporter l'agonie.

Le pouvoir qui infligea la justice punitive au Substitut et Garant de l'homme, fut le pouvoir qui maintint et soutint l'Homme de douleur sous le terrible poids de la colère qui serait tombé sur un monde pécheur. Christ souffrit la mort destinée aux transgresseurs de la loi de Dieu.

                                                  The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1103 ;

                                   Commentaire d’Ellen White sur Matthieu 26.36-46.

 

 

Le don de Dieu est la vie éternelle. Le Seigneur désire que tous ceux qui reçoivent Sa grâce aient une entière confiance en Lui. Il nous appelle à recevoir de Lui une foi pure, simple, avec une pleine confiance en Lui, sans poser la question de savoir quelle récompense nous recevrons. Nous devons travailler de tout notre cœur à Son service en montrant que nous avons une totale confiance dans la justice de Son jugement.

Dans le récit de la scène du jugement, quand la récompense est donnée aux justes et que la sentence tombe sur les réprouvés, on représente les justes qui se demandent ce qu’ils ont fait pour pouvoir recevoir une telle récompense. En fait, ils ont été ardemment animés d’une foi inébranlable en Christ. Ils étaient pénétrés de Son Esprit, et, sans effort conscient, ils ont agi pour Christ. Celui-ci a ainsi été à l’œuvre dans la personne de ses saints, dont les services entraînent une récompense certaine. Mais leur mobile en servant n’était pas de recevoir une rémunération. Ils ont considéré comme le plus grand des honneurs de travailler comme Christ a travaillé. Ce qu’ils ont fait l’a été par amour pour Christ et leurs semblables. Lui qui s’est identifié à l’humanité souffrante a reconnu ces actes de compassion et d’amour comme faits à Lui-même. 

                                                                                              Lift Him Up, p. 343.

 

L'habit de noces... représente le caractère pur et sans tache des vrais disciples du Christ. Il a été donné à l’Église de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur, « sans tache, ni ride, ni rien de semblable » (Éphésiens 5.27). Le fin lin, disent les Écritures, « ce sont les œuvres justes des saints » (Apocalypse 19.8). C'est la justice du Christ, son caractère irréprochable qui est communiqué par la foi à tous ceux qui le reçoivent comme leur Sauveur personnel.

… Le Christ enveloppera de sa robe de justice tous ceux qui se repentent et qui croient.

                 Christ’s Object Lessons, p. 311 ; Paraboles de Jésus, p. 270, 271.


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