Étudier la leçon ECOSA du jeudi 02 mai 2024
Leçon # 5
Titre: La foi contre toute attente
Lecture de la semaine: Ps 119:162; Jn 16:13-15; 2 Pi 1:20, 21; Eph 2:8, 9; Rm 3:23, 24; Rm 6:15-18.
Verset à mémorser: « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11).
Jeudi 02 mai
Sous-titre: L’obéissance: le fruit de la foi
Lisez Rom 3.27-31; Rom 6.15-18; et Rom 8.1-2. Que nous apprennent ces versets sur le salut par la justice de Christ seule?
À l’époque de Luther, un vent nouveau soufflait sur l’église chrétienne. Des dizaines de milliers de personnes apprirent à détourner leur regard de leur moi pécheur pour regarder Jésus. Sans doute ces personnes, en regardant à elles-mêmes et à ce qu’elles étaient, n’ont vu que des choses décourageantes. Quel croyant aujourd’hui ne fait pas la même expérience? C’est pourquoi nous devons plutôt nous tourner vers Jésus.
La grâce de Dieu nous transforme. Un jour, Jean Wesley assista à une réunion morave à Londres. Wesley était assis, stupéfait, lorsqu’il entendit la lecture de l’introduction de Luther à l’épitre aux Romains. Pour la première fois de sa vie, il commença à comprendre l’évangile. Il fut ensuite secoué intérieurement et se sentit étrangement attiré par ce Christ qui a donné Sa vie pour lui. Il s’exclama: « Je sens que je crois en Christ seul pour le salut, et j’ai l’assurance qu’Il a pris mes péchés, même les miens, et qu’Il m’a sauvé de la loi du péché et de la mort » (John Whitehead, The Life of the Rev. John Wesley, M.A., Londres: Stephen Couchman, 1793, p. 331.
Lisez 1 Pierre 2.2, 2 Pierre 3.18, Col 1.18 et Éph 4.18-24. Quelles vérités vitales ces passages révèlent-ils sur la vie chrétienne?
Les réformateurs étudiaient systématiquement la Parole pour découvrir plus de vérité. Ne se contentant pas du statu quo, ni d’une expérience religieuse rigide avec peu ou pas d’évolution, ils aspiraient constamment à mieux connaitre Christ. Au Moyen Âge, de nombreux chrétiens croyant en la Bible avaient payé un prix extrêmement élevé pour leur engagement. Ils furent torturés, emprisonnés, exilés et exécutés; et leurs biens confisqués, leurs maisons brulées, leurs terres ravagées et leurs familles persécutées. Lorsqu’ils sont chassés de leurs maisons, ils cherchent une ville « dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Heb 11:10).
Quand ils sont torturés, ils bénissent leurs bourreaux, et lorsqu’ils croupissent dans des cachots sombres et humides, ils invoquent les promesses de Dieu d’un avenir meilleur. Bien que leurs corps soient emprisonnés, ils sont libres – libres en Christ, libres dans les vérités de Sa Parole, libres dans l’espoir de Son retour prochain.
En faisant une analyse de vous-même, quel espoir de salut avez-vous?
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Jeudi 2
mai 2024
La
loi de l'Éternel étant parfaite, et, par conséquent, immuable, les pécheurs ne
peuvent, par leur seule force, satisfaire à ses exigences. C'est pour cela même
que le Fils de Dieu a dû venir ici-bas. Sa mission était de rendre les hommes
participants de la nature divine et de rétablir l'harmonie rompue entre eux et
les principes de la loi du ciel. Quand, acceptant Jésus pour notre Sauveur,
nous renonçons au péché, nous exaltons la loi de Dieu. L'apôtre Paul
demande : « Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? [...] Au
contraire, nous confirmons la loi. » (Romains 3.31.)
Telle
est la promesse de la nouvelle alliance : « Je mettrai mes lois dans
leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit » (Hébreux 10.16).
S'il est vrai que le système des symboles, désignant Jésus comme l'agneau de
Dieu qui ôte le péché du monde, devait prendre fin à la mort du Christ, il
n'est pas moins vrai que les principes de justice contenus dans le Décalogue
sont, eux, aussi immuables que le trône éternel de Dieu. Pas un commandement
n'a été annulé, pas un iota ni un trait de lettre n'ont été changés. Les
principes, reconnus en Éden comme la grande loi de la vie, subsisteront sans
modification jusqu'à la restauration du paradis. Quand l'Éden refleurira sur la
terre, toutes les créatures qui se meuvent sous le soleil obéiront à la divine
loi de l'amour.
Thoughts From the Mount of Blessing, p. 50 ;
Heureux
ceux qui, p. 46, 47.
La pureté, la sainteté de la vie de Jésus comme
présentée dans la Parole de Dieu possède plus de puissance pour réformer et
transformer le caractère que tous les efforts mis en œuvre pour présenter les
péchés et les crimes des hommes et leurs conséquences certaines. Un regard
ferme sur le Sauveur élevé à la croix fera plus pour purifier l'esprit et le
cœur de chaque souillure que ne le feront toutes les explications scientifiques
prononcées avec la plus grande éloquence.
Devant la croix le pécheur voit comme son caractère
est différent de celui du Christ. Il voit les terribles conséquences de la
transgression, il hait le péché qu'il a pratiqué et à présent se repose sur le
Christ grâce à une foi vivante. Il a jugé son état d'impureté à la lumière de
la présence de Dieu et de la divine intelligence. II l'a mesuré à l'aune de la
croix. Il l’a pesé dans la balance du sanctuaire. La pureté du Christ lui a
révélé sa propre impureté dans ses odieuses couleurs. Il se détourne du péché maculé : il regarde à
Jésus et vit.
Lift Him Up,
p. 297.
Certaines
personnes pensent qu'elles devraient être mises à l'épreuve et montrer au
Seigneur qu'elles sont transformées avant de pouvoir se réclamer de sa grâce.
Mais elles peuvent s'en réclamer en ce moment même. Il leur faut cette grâce,
il leur faut l'Esprit du Christ pour les soutenir dans leur infirmité ;
sinon elles ne pourront résister au mal. Jésus aime nous voir venir à lui tels
que nous sommes, pécheurs, impuissants, dépendants. Nous pouvons aller à lui et
nous jeter à ses pieds avec nos faiblesses, nos égarements, nos péchés. Il met
sa gloire à nous combler de son amour, à panser nos blessures et à nous
purifier de toute impureté.
...
Nul n'est pécheur au point de ne pouvoir trouver force, pureté et justice en
celui qui est mort pour nous. Jésus ne désire rien tant que de nous enlever nos
vêtements tachés et souillés par le péché, et de nous revêtir des robes
blanches de la justice. Il nous supplie de vivre, de ne pas mourir.
Steps
to Christ,
p. 52 ; Le Meilleur Chemin, p. 50.
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