Étudier la leçon ECOSA du vendredi 29 mars 2024
Leçon # 13
Titre: ATTENDS-TOI A L’ETERNEL
Lecture de la semaine: Ps 27:14; Rm 8:18-25; Ps 131; Mt 18:3; Ps 126; Ps 92; Mc 16:1-8; 2 Pi 1:19.
Verset à mémoriser: « Espère en l’Éternel! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse! Espère en l’Éternel! » (Psaume 27:14, LSG).
Vendredi 29 mars
Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, « La croissance en JésusChrist », pp. 65-73, dans Le meilleur chemin.
Les Psaumes lancent de fervents appels à espérer en l’Éternel. « Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui » (Ps 37:7, LSG). Lorsque l’attente nous semble pesante, incertaine et solitaire, nous devons nous souvenir des disciples le jour de l’ascension de Jésus au ciel (Ac 1:4-11). Jésus fut enlevé au ciel sous leurs yeux, tandis qu’ils étaient laissés sur la terre pour attendre Son retour un jour, dans un futur inconnu. Qui, plus que les disciples ce jour-là, n’a jamais éprouvé un désir plus intense de recevoir la bénédiction de Dieu maintenant? Ils avaient certainement ce souhait dans leurs cœurs: « Seigneur, emmène-nous avec Toi maintenant ».
Toutefois, ils avaient reçu l’instruction d’attendre la promesse du Père et le retour de Jésus. Si nous pensons que les disciples étaient remplis de désespoir et de déception, nous serons surpris. Ils étaient retournés à Jérusalem et firent exactement ce que leur avait dit Jésus: ils avaient attendu le don du Saint-Esprit et avaient ensuite prêché l’évangile au monde avec puissance (Ac 1:12-14, Ac 2). Le commandement de notre Seigneur d’espérer en Lui est impossible s’Il n’accomplit pas en nous Son œuvre par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Aucun enthousiasme humain ne pourra jamais résister à la pression que l’espérance impose à notre frêle personne.
Il n’y a qu’une seule chose qui puisse résister à la pression, c’est le fait de demeurer en Jésus-Christ, plus précisément, le fait d’avoir une relation personnelle avec Lui. « Si donc Jésus-Christ demeure dans nos cœurs, il produira en nous “le vouloir et le faire, selon son bon plaisir”. Philippiens 2:13. Nous agirons comme il a agi; nous manifesterons le même esprit, et ainsi, l’aimant et demeurant en lui, nous croitrons “à tous égards en celui qui est le chef, Christ”. Éphésiens 4 :15. » Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 73.
En continuant à espérer en l’Éternel, nous trouverons la paix et la satisfaction dans les Psaumes. Nos prières et nos chants sont l’endroit où le cœur de Dieu et nos cœurs se rencontrent chaque jour.
Discussion:
- Pourquoi l’espérance est-elle importante dans notre vie spirituelle? Discutez des expériences d’espérance de certains héros bibliques de la foi. Comment l’espérance a-t-elle purifié et fortifié leur foi? (Rm 4:19-22, Heb 11).
- Quelle est la fin de notre espérance? (Ps 37:34-40). En d’autres termes, que nous promet-on lorsque tout sera enfin résolu? Quel espoir trouvons-nous dans ces textes, par exemple, en ce qui concerne la justice qui a si longtemps fait défaut dans cette vie?
- En ce qui concerne les morts et selon leur condition (Ecclésiaste 9:5), pourquoi leur attente de Jésus est-elle presque terminée? Quel espoir pouvons-nous tirer de la réponse?
Lire aussi
Vendredi
29 mars 2024
POUR ALLER
PLUS LOIN :
°Le Ministère de la guérison, p. 406-408 ; La discipline de l'épreuve.
« Pour
vivre une telle vie, pour exercer une telle influence, il faut à chaque pas des
efforts, de l'abnégation, de la discipline.
C'est parce que beaucoup de chrétiens ne le comprennent pas qu'ils se
découragent si facilement. Un grand
nombre de ceux qui se consacrent sincèrement au service de Dieu sont surpris et
désappointés de se trouver comme jamais auparavant environnés d'obstacles,
assaillis d'épreuves et de difficultés.
Ils prient Dieu pour que leur caractère ressemble à celui du Christ et
qu'ils soient ainsi capables d'accomplir son œuvre. Cependant, ils se voient placés dans des
circonstances qui semblent provoquer le mauvais côté de leur nature ; des
fautes leur sont révélées dont ils n'avaient jamais soupçonné l'existence. Ils se demandent, comme les enfants d'Israël
: « Si l'Eternel nous conduit, pourquoi toutes ces choses nous arrivent-elles ?
»
Mais
c'est précisément parce que Dieu les conduit que tout cela leur arrive. Les épreuves, les obstacles sont des moyens
choisis par le Seigneur pour nous discipliner et nous aider à réussir. Celui qui lit dans le cœur des hommes les
connaît mieux qu'eux-mêmes. Il sait que
quelques-uns ont des talents qui, bien employés, pourraient contribuer à
l'avancement de son règne. Dans sa
providence, il place ces personnes dans certaines situations qui leur
permettent de découvrir des défauts ignorés, ce qui leur donne l'occasion de se
corriger et de se préparer à son service.
C'est pour les purifier qu'il les fait souvent passer par l'épreuve.
Si
nous sommes appelés à rencontrer des difficultés, c'est que le Seigneur voit en
nous quelques qualités précieuses qu'il veut mettre en valeur. Si rien dans notre personne ne pouvait
glorifier son nom, il ne perdrait pas son temps à nous purifier. Ce ne sont pas les pierres sans valeur, mais
le minerai précieux qu'il jette dans la fournaise. Le forgeron met le fer et
l'acier au feu pour éprouver leur résistance.
De même le Seigneur permet que ses enfants passent par l'affliction afin
de leur fournir l'occasion de montrer leur trempe et prouver qu'ils peuvent
être formés pour son service.
Le
potier prend l'argile, la façonne, la pétrit, la travaille a sa guise. Puis, après quelque temps, lorsqu'elle est
parfaitement malléable, il en fait un vase qu'il polit au tour, sèche au soleil
et met au four. Et ce vase devient
l'ustensile que nous employons. C'est
ainsi que le grand Ouvrier veut nous modeler.
Il faut que nous soyons entre ses mains ce qu'est l'argile entre celles
du potier. Nous n'avons pas à nous
façonner nous-mêmes, mais à nous montrer assez malléables pour l'être par le
Seigneur.
«
Bien-aimés, écrit l'apôtre Pierre, ne soyez pas surpris, comme d'une chose
étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous
éprouver. Réjouissez-vous, au contraire,
de la part que vous avez aux souffrances du Christ, afin que vous soyez aussi
dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » (1 Pierre 4 :
12, 13)
En
plein jour, et à l'ouïe de la musique d'autres voix, il est impossible
d'apprendre à chanter à un oiseau en cage.
Son oreille perçoit tant d'autres mélodies, qu'il n'arrive à retenir
qu'un fragment de ceci, une trille de cela, sans jamais pouvoir répéter un
morceau tout entier. Mais si le maître
couvre la cage et la met dans un endroit obscur où l'oiseau n'entend que la
mélodie qu'il doit apprendre, il essaie de la vocaliser. Il s'arrête, recommence, jusqu'à ce qu'il
puisse la chanter sans hésitation. On
peut alors le mettre au grand jour, et être assuré qu'il n'oubliera jamais la
mélodie apprise. C'est ainsi que Dieu
agit avec ses enfants. Il nous enseigne,
dans les ténèbres de l'affliction, un chant que nous n'oublierons plus jamais.
Beaucoup
se plaignent de leurs occupations. Leur
milieu est peut-être peu sympathique ; alors qu'ils se croient capables de
porter certaines responsabilités ils passent leur temps à un travail qu'ils
estiment fastidieux, souvent inapprécié et stérile, et leur avenir leur paraît
incertain.
Mais
il ne faut pas oublier que notre besogne même si nous ne l'avons pas choisie,
doit être accomplie comme si c'était Dieu lui-même qui nous l'avait
confiée. Qu'elle nous plaise ou nous
déplaise, il faut nous en acquitter puisque c'est celle qui se présente à nous.
« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, dit le Sage, fais-le ; car
il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts,
où tu vas. » (Ecclésiaste 9 : 10)
Si
le Seigneur nous envoie, comme Jonas, à Ninive, il ne veut pas que nous nous
rendions à Joppé ou à Capernaüm. Il a
des raisons pour nous envoyer là où nos pas ont été dirigés. Peut-être y
a-t-il, où nous sommes, quelque âme à secourir.
Celui qui conduisit l'évangéliste Philippe vers le ministre éthiopien,
l'apôtre Pierre vers le centenier romain, Corneille, et la jeune fille
israélite vers le capitaine syrien, Naaman, envoie aujourd'hui des hommes, des
femmes, des jeunes gens pour le représenter auprès de ceux qui ont besoin des
secours et des directives célestes. »
°Le Ministère évangélique p.179-183.
« De maison en maison » :
« Beaucoup de prédicateurs font trop de discours et pas assez de
travail en cœur à cœur. Or un travail individuel en faveur des âmes est
nécessaire. Avec l’amour qui était en Christ, le prédicateur devrait s’approcher
de chaque homme individuellement et chercher à éveiller son intérêt pour les
réalités de la vie éternelle. Les cœurs peuvent être aussi durs que les chemins
battus, et annoncer le Sauveur à de telles personnes peut paraître inutile.
Mais la logique peut échouer, les arguments être impuissants, tandis que
l’amour du Christ révélé en la personne du ministre de Dieu attendrira les
cœurs de pierre, si bien que la semence de la vérité y germera. »
Etre prédicateur ne veut pas dire seulement prêcher. Cela signifie aussi
un travail plus personnel. L’Eglise sur la terre est composée d’hommes et de
femmes qui s’égarent, qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux patiemment, avec
beaucoup de soin, auxquels on doit apprendre à accepter les épreuves de cette
vie, et qui, dans la vie future, recevront la couronne de gloire et
d’immortalité. Il faut des pasteurs, des bergers fidèles qui ne flattent pas le
peuple de Dieu ni ne le traitent avec dureté, mais qui le nourrissent du pain
de vie. Ces hommes sentent journellement dans leur vie la puissance de
conversion du Saint-Esprit ; ils sont dépourvus d’égoïsme et pleins d’un amour
profond pour ceux dont ils ont la charge.
C’est une œuvre pleine de tact que celle d’avoir affaire à l’égarement
d’esprit, à l’amertume, à l’envie et à la jalousie qui peuvent exister dans
l’Eglise. Il faudra travailler dans l’esprit du Christ pour remettre les
choses en ordre. Il faudra donner des avertissements, censurer les péchés,
redresser les torts à la fois par la prédication et la cure d’âmes. Les cœurs
obstinés peuvent s’opposer au message qui s’adresse à eux et le serviteur de
Dieu peut être mal jugé et critiqué. Qu’il se souvienne que « la sagesse d’en
haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de
miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de
la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix ». (Jacques
3 : 17, 18.)
L’œuvre d’un ministre de l’Evangile consiste à « mettre en lumière
quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu ».
(Ephésiens. 3 : 9.) Si celui qui entreprend cette œuvre veut se renoncer le
moins possible, s’il se contente de prêcher en laissant faire le reste aux
autres, son travail ne sera pas accepté par Dieu. Les âmes pour lesquelles le
Christ est mort périssent parce qu’elles manquent de soins judicieux, et si
quelqu’un, dans le ministère, ne désire pas accomplir cette œuvre personnelle
que réclament les brebis du troupeau, il s’est trompé sur sa vocation.
Le
prédicateur doit insister en temps et hors de temps, prêt à saisir toutes les
occasions pour faire progresser l’œuvre de Dieu. « En temps », cela veut dire
ne pas négliger l’heure du culte, ou le moment où les gens parlent de religion
« Hors de temps », cela signifie qu’au coin du feu, dans les champs, le long
des chemins, au marché, on cherchera habilement à tourner les esprits des
hommes vers les grands thèmes de la Bible et qu’avec un esprit d’amour et de
ferveur on soulignera les exigences de Dieu. Des quantités d’occasions de ce
genre sont perdues parce que les hommes sont persuadés « que ce n’est pas le
moment ». . . Mais qui sait quel
aurait pu être l’effet d’un appel judicieux à la conscience ? Il est
écrit : « Dès le matin sème ta semence et le soir ne laisse pas reposer ta
main, car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l’un et l’autre
sont également bons. » (Ecclésiaste. 11 : 6.) Celui qui sème la semence de la
vérité peut avoir le cœur bien lourd et par moment ses efforts peuvent sembler inutiles.
Mais, s’il est fidèle, il verra les fruits de son travail ; car la Parole de
Dieu déclare : « Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence
revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Psaume. 126 : 6.)
VISITES
À DOMICILE
Quand un prédicateur annonce le message évangélique du haut de la
chaire, son travail ne fait que commencer. Il lui reste une œuvre personnelle à
faire au foyer de ses auditeurs, où, avec humilité et sérieux, il parlera et
priera avec eux. Il y a des familles qui ne seront jamais atteintes par les
vérités de la Parole de Dieu aussi longtemps que les messagers de la grâce
n’entreront point chez elles pour les leur communiquer. Mais les cœurs de ceux
qui accomplissent ce travail doivent battre à l’unisson du cœur du Christ.
« Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras,
contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. » (Luc 14 : 23.) Cet
ordre est très significatif. Il faut que les prédicateurs aillent enseigner la
vérité dans les familles et approchent de tout près ceux pour lesquels ils
travaillent. En coopérant ainsi avec Dieu, ils recevront de lui la puissance
spirituelle. Le Christ les guidera dans leur œuvre et leur donnera les paroles
qu’il faut dire afin qu’elles pénètrent profondément dans le cœur de ceux qui
les écoutent.
C’est le privilège de chaque ministre de l’Evangile de pouvoir dire avec
Paul : « Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher... Je
n’ai rien caché de ce qui était utile et... je n’ai pas craint de vous prêcher
et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, ... annonçant la
repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. » (Actes. 20 :
27, 20, 21.)
Notre Sauveur allait de maison en maison, guérissant les malades,
réconfortant les malheureux, apaisant les affligés, parlant de paix aux
inconsolables. Il prenait les petits enfants dans ses bras et les bénissait, et
il disait des mots d’espoir et de réconfort aux mères fatiguées. Avec une
constante tendresse, il abordait toutes les formes de la misère et de la
douleur humaines. Ce n’est pas pour lui, mais pour les autres qu’il se
dépensait. Il était le serviteur de tous. Sa nourriture et son breuvage,
c’était d’apporter l’espoir et la force à tous ceux qu’il rencontrait. Et
tandis que les hommes et les femmes écoutaient les vérités qui tombaient de ses
lèvres, si différentes des traditions et des dogmes enseignés par les rabbins,
l’espoir naissait dans les cœurs. Il y avait tant de ferveur dans son
enseignement qu’il allait droit au cœur, avec une puissance persuasive.
A mes frères dans le ministère, je voudrais dire : Par un travail
personnel, allez chercher les gens là où ils sont. Faites leur connaissance.
L’œuvre que nous faisons ne peut se faire par procuration, ni en prêtant ou en
donnant de l’argent. Les sermons prononcés en chaire ne sont pas suffisants. Il
faut enseigner les Ecritures dans les familles : c’est là l’œuvre d’un
évangéliste, et elle doit s’allier à la prédication. Si on oublie cela, la
prédication sera, dans une grande mesure, un échec.
Ceux qui cherchent la vérité ont besoin qu’on leur en parle au temps
favorable, car Satan leur parle aussi à travers les tentations. Si les âmes
vous repoussent quand vous essayez de les aider, n’y prenez pas garde. S’il
vous semble que vos efforts ont peu de résultats, ne vous découragez pas,
continuez à travailler ; soyez prudents ; sachez quand il faut vous taire et
quand il faut parler ; veillez sur les âmes comme devant en rendre compte et
prenez garde aux ruses de Satan qui pourraient vous détourner de votre devoir.
Ne vous laissez pas intimider par les difficultés. Avec une foi solide, un
dessein bien arrêté, faites front aux difficultés et surmontez-les. Semez dans
la foi, d’une main qui n’épargne pas le grain.
La façon dont vous abordez les personnes que vous visitez a une grande
importance. Vous pouvez, en saluant quelqu’un, lui serrer la main de façon à
gagner immédiatement sa confiance, ou au contraire, si froidement, que cette
personne pensera que vous ne vous intéressez pas du tout à elle.
Nous ne devrions pas nous montrer condescendants avec les pauvres. Ils
sont aussi précieux que nous aux yeux de Dieu, et nous devons agir comme si
nous pensions de même. Nos vêtements devraient être propres mais simples, de
telle façon que, lorsque nous visitons de pauvres gens, ils ne soient pas gênés
par le contraste qu’il y aurait entre notre apparence et la leur. La joie n’est
guère le partage du pauvre : pourquoi les serviteurs de Dieu
n’apporteraient-ils pas avec eux la lumière dans les foyers des déshérités ? Il
nous faut l’amour que témoignait Jésus, pour que nous puissions gagner les
cœurs. »
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