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MERCREDI 24 JANVIER 2024
MÉDITATION QUOTIDIENNE
Titre: LE DIEU DE LA PURETÉ
Texte de base: « Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain ». Exode 20.17,
ON A TOUJOURS DIT que tout commençait dans la tête. Les actes qui nous distinguent pour le bien ou le mal, nos exploits, tous n'ont été un jour que des pensées. C'est pourquoi la Bible précise qu'on « est tel que sont les arrière-pensées de son âme » (Proverbes 23.7). C'est précisément dans notre cœur que Dieu désire implanter sa loi pour que son caractère se reflète en nous.
En formulant le dixième commandement, Dieu pensait à la sphère de notre vie où les pensées déterminent nos sentiments et se réalisent par des actes. Il nous met au défi de ne rien convoiter de ce qui appartient à l'autre. La convoitise est un désir incontrôlé de posséder quelque chose et qui est généré dans notre esprit. Ce n'est pas d'un désir sain et chrétien de prospérer pour la gloire de Dieu au prix d'un effort louable et par la grâce divine qu'il s'agit, mais d'un désir mental qui ne se contrôle pas et qui finit par contrôler la personne.
Une des raisons pour lesquelles Dieu n'aime pas la convoitise dans la vie de ses enfants est qu'elle ne vient jamais seule. Elle s'accompagne en effet toujours de l'envie qui est une conseillère dangereuse. Celui qui envie quelque chose ou quelqu'un est capable de beaucoup de choses. En général, l'envie trouve son terrain fertile dans la mauvaise habitude de nous comparer aux autres. Ce faisant, nous finissons par entrer en rivalité avec ceux qui devraient être nos frères, et en aucun cas le résultat sera bon.
Le dixième commandement promeut la paix, intérieure comme extérieure, la quiétude, la satisfaction de ce que Dieu nous donne et la capacité à accepter la réalité que nous vivons. La convoitise ne connaît aucun repos. On vit préoccupé et on passe beaucoup de temps à manœuvrer pour obtenir ce qui nous obsède.
Ce commandement est aussi une initiative de notre Dieu pour promouvoir la convivialité pacifique et amicale entre les êtres humains et qui requiert le respect. Le cupide n'a pas la capacité de respecter. Tant qu'il en aura la possibilité, il tentera de prendre ce qu'il veut, même si cela entraîne la perte en cours de route d'amis, de sa réputation et même de sa relation avec Dieu.
Ce portrait de Dieu nous fait réfléchir à l'importance d’un cœur en paix et à, ce qui est souhaitable, la pureté du cœur. Le dixième commandement représente l'idéal que nous devons atteindre pour des relations harmonieuses avec notre prochain. On ne peut atteindre cet idéal, qui est au-delà de nos forces, que par la grâce et la puissance divines.
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