Lire la vigile matinale du mercredi 25 octobre 2023

 MERCREDI 25 OCTOBRE 2023

MÉDITATION QUOTIDIENNE

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« TOUT RETOURNE À LA POUSSIÈRE  »

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« Tout provient de la poussière, et tout retourne à la poussière ». Ecclésiaste 3.20 

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ON DIT QUE LES PRIÈRES les plus répétées par les chrétiens sont le Notre Père, l'Ave Maria et la Prière de la Sérénité. Cette dernière a été écrite en 1943 par le pasteur Reinhold Niebuhr. En entendant les tambours réguliers de la Seconde Guerre mondiale, Niebuhr a prié : 

       « Mon Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence. De vivre un jour à la fois, d'accepter les épreuves comme le chemin vers la paix, d'accepter qu'IL ait fait ce monde comme il est, et non pas comme je voudrais qu'il soit. De croire qu'il va prendre soin de tout si je capitule et si je m'en remets à sa volonté, que je peux être raisonnablement heureux dans cette vie et suprêmement heureux avec lui, pour toujours dans le futur. Amen ». 

       C'est une prière belle et significative et, si je ne pense pas que nous devions la répéter tous les jours, nous ferions bien de mettre en pratique chacune des requêtes qu'elle contient. Il y a des choses qui ne peuvent être changées ou évitées, tant que nous vivons de ce côté-ci de l'éternité. Nous aurons par exemple beau prier et crier, aucun d’entre nous ne pourra échapper à son rendez-vous avec la mort. Avec sérénité et espoir, nous devons accepter que « tout provient de la poussière, et tout retourne à la poussière » (Ecclésiaste 3.20). Paul nous en donne un exemple clair. 

       Après avoir réalisé qu'il ne sortirait pas vivant de son emprisonnement, l'apôtre a accepté avec sérénité ce qui allait arriver et a dit à Timothée : « Quant à moi, je suis déjà sur le point d'être offert en sacrifice ; le moment de dire adieu à ce monde est arrivé. » (2 Timothée 4.6, BFC) Dans ce qui est en italique, Paul utilise le mot grec spendo qui fait allusion à quelque chose qui sera déversé. Sa vie serait déversée pour Dieu. Pour l'apôtre, il était important de terminer « [sa] course avec joie » (Actes 20.24, LSG), sans amertume ni ressentiment, reconnaissant pour le ministère que Dieu lui avait généreusement confié. 

       Et tandis que les jours passaient et qu'approchait le moment de l'exécution de sa peine, Paul profitait des derniers instants de sa vie pour lire des livres et des parchemins (voir 2 Timothée 4.13). Je vous laisse la réflexion finale. Avec mon souhait le plus sincère : soyez raisonnablement heureux.

Bonne journée.

Maranatha!