Puis Dieu Créa Frantz et Fernande le 30 Septembre 1989

Johni Saint-Sauveur / johnisaintsauveur@gmail.com

La cérémonie religieuse couronnant le mariage d’Acajou (27 ans) du premier couple de la congrégation chrétienne énoncée ‘’Première Eglise de Dieu de la Prophétie’’ Frantz et Fernande Ulysse s’est déroulée au cours de  l’après-midi du Samedi 24 Septembre dernier dans le cadre enchanteur de ‘’Plumbers Union Local 690’’ en présence de leurs progénitures, des amis de la presse, de proches parents et des fideles.



Ce projet de rendre hommage au premier leader de la dite assemblée a pu être germé dans les schèmes de pensée du Diacre Jean fritz Estimé  pour être embrassé ensuite depuis deux longues années par un ensemble de familles locales  puis de  prendre forme dans la glaise du réel six jours avant le jour-git grâce aux contributions individuelles et collectives  des membres plafonnant  la hauteur de 12.000 dollars américains. 

Les convives drapés dans leur tenue de ville ainsi que les garçons et filles d’honneur sont arrivés tôt , pour la plupart, sur le lieu du rendez-vous pour être accueilli dans une atmosphère rythmée de retrouvailles, de conversations circonstanciées, de prises de vue, du dernier finish et le dévoilement du lourd suspens favorisé par la présence en premier loge du célébrant principal et l’heureux époux.



La diffusion en longueur de notes musicales puisées dans le répertoire haïtien des artistes locaux (DOC, l’homme de Dieu………..) a tenu en haleine les invités au festin des noces jusqu'à l’arrivée, comme à l’haïtienne, de la bienheureuse épouse(Fernande Ulysse) pour lancer le programme proprement dit animé par le Maitre de cérémonie de la fraterie locale Jean Fritz Estimé et présidé par le Pasteur Maurice Choizi.

Précédé de l’avancée des couples d’honneur sur fonds de décibels, Frantz Ulysse a répété le geste posé sous les yeux du Pasteur Laumsone Satine en 1989 de rencontrer sa dulcinée Fernande Estiverne à mi-chemin en position de génuflexion, signe mature de révérence masculine, avant de la conduire, une fois de plus, au pied de l’autel pour écouter les rappels et exhortations du vieux routier en matière conjugale.



L’officiant de choix s’est inspiré du Cantique des cantiques au quatrième chapitre pour décrire , au nom de Frantz converti en Salomon, la beauté de la Sunamite du jour auréolée de son bouquet, de sa silhouette, de sa traine et le sourire perlé de ses lèvres arraché par le stress de l’événement et la barre de la surprise avant de prodiguer les conseils relatifs à la poursuite d’une vie maritale à deux ponctuée de défis imprévisibles.

Le leader de l’Eglise Baptiste Eben-Ezer est revenu sur le cérémonial du remariage pour permettre au couple de répéter solennellement  après Vingt-sept années de vie commune les vœux de leur engagement, le passage des anneaux à leurs doigts, la signature des registres informels, la prière de bénédiction nuptiale, la présentation officielle du couple suivie de la démonstration prolongée du énième baiser imbibé bien applaudi par l’assistance.



La même salle décorée aux couleurs blanc, un symbole de la pureté et de  l’abstinence pratiquée  avant le mariage, et le bleu, une source d’espoir en un lendemain meilleur,  a accueilli la deuxième danse entrelacée de Frantz et Fernande Ulysse exposé aux yeux de ses enfants (Frantzy, Ferlancia, Aly, Eshyla), sa deuxième génération Ryan, ses ouailles et les originaires de Deschapelles sous les feux des cameras digitales.

Le menu de l’occasion préparé par le comité organisateur constitué de : Jean fritz Estimé, Celide Vincent, Mireille Timothée, Gaspard Samedi, Lafortune Clovis, Antoine Phelidor, Germanie Chery, Ernst Vincent,  Renel Vincent, Michèle Pierre a flatté le palais des membres de l’assistance composée d’enfants, d’adolescents, de jeunes et d’adultes tous aspirer à suivre la voie tracée par ces deux  ainés engagés  dans une quête constante du bonheur conjugal.




Fort des vingt-sept d’expérience, Pasteur Frantz Ulysse a salue le courage, la ténacité et l’exploit d’une jeune fille rencontrée sur les bancs de l’Eglise de Dieu la prophétie de sa ville natale  accomplissant sa tache de mère, d’épouse et de missionnaire dans la crainte du Seigneur. Sans arguer d’être parfait, il se donne pour défi d’alléger le fardeau de son épouse en prenant un nouveau depart au point de paraphraser les paroles de Paul aux Ephesiens par ‘’Les devoirs domestiques de l’homme et de la femme’’.

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