Synode 2015, Victoire a l’Arrachée du Pape François.
Johni
Saint-Sauveur
Apres trois
semaines de vifs débats et de tractations engagées dans la salle Paul VI de la Cité du Vatican entre les cardinaux, les
évêques et des représentants de la classe
laïque , l’éditon 2015 du synode sur la famille dument convoquée par
l’Evêque de Rome, entre le 4 et le 25
octobre écoulé, s’est achevée le quatrième weekend du même mois par un vote consensuel des participants sur la permission octroyée aux fideles catholiques
en situation de remariage de renouer
avec les rituels de la confession et de la communion.
Pendant la première
semaine, les pères synodaux se sont penchés
sur les défis confrontés par les familles catholiques vivant sur les territoires réunissant les cinq continents à citer les phénomènes
récurrents de la pauvreté, la migration internationale,
le mariage mixte, le divorce et le remariage. Cette liste non exhaustive
participe de la volonté des commissaires d’embrasser à la sauvette
les problèmes immédiats reçus
sous forme de témoignages, déjà évoqués
l’année dernière, sans voir l’horizon
d’une issue favorable.
Le Saint Père a changé
de stratégie en accordant plus de latitude aux différents groupes de
travail par le rapprochement des
protagonistes sur le plan linguistique (francophone,
italophone, germanophone, anglophone), et
non idéologique, facilitant ainsi les échanges
dans les discussions engagées sur chaque
thématique suivie d’un rapport spécifique.
Ensuite, il s’est adressé aux synodaux a deux reprises pour les enjoindre a
faire librement des propositions même si le dernier mot lui revient de droit sacré
contrairement en démocratie.
Au cours de la deuxième
semaine , les débats ont pris une tournure non familière par un écart de 7.000
amendements sur le texte proposé par l'administration vaticane, la configuration renversée de la hiérarchie
des fonctions dans la salle Paul VI ( Laïcs
en haut , Evêques au milieu, Cardinaux en bas), les tentatives de déstabilisation
du Pape actuel rythmées par l’aveu de l’homosexualité du prélat polonais Krzysztof
Charamsa , membre de la curie romaine, au flanc de son partenaire Edouard; la lettre de dénonciation publiée par des cardinaux sur ses méthodes, la rumeur sur une éventuelle tumeur minant sa
sante avec des photos montées a l’appui.
La troisième semaine des discussions a pris
fin sur une note mi-figue , mi-raisin par la soumission au Souverain Pontife d’un
rapport final obtenu grâce a des consensus et des compromis avec des propositions ouvertes sur le sort des personnes divorcées puis formant des couples issus du remariage, mis en examen
au cas par cas, qui pourront avoir accès,
au moment opportun, aux sacrements de la confession et de la communion . Une telle
reforme engagée dans la vie de la famille catholique représentera un petit succès
personnel dans la vision du monde de l’héritier de St-Pierre.
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