Étudier la leçon ECOSA du jeudi 11 avril 2024
Leçon # 2
Titre: La question centrale: l’amour ou l’égoïsme?
Lecture de la semaine: Luc 19:41-44; Mt 23:37, 38; Héb 11:35- 38; Apo 2:10; Ac 2:44-47; Jean 13:35.
Verset à mémoriser: « « Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe 41:10, LSG).
Jeudi 11 avril
Sous-titre: Un héritage d’amour
Lisez Jean 13:35 et 1 Jean 4:21. Que révèlent ces passages à la lumière du défi lancé par Satan contre le gouvernement de Dieu dans le grand conflit? Que nous apprennent-ils sur l’essence du christianisme authentique?
Dans les communautés chrétiennes des premiers siècles, l’amour était la norme prin- cipale. Tertullien affirmait: « Mais c’est surtout cette pratique de charité qui, aux yeux de quelques-uns, nous imprime une marque spéciale. Voyez, dit-on, comme ils s’aiment les uns les autres. » (L’apologétique de Tertullien, traduction littérale de J.P. Waltzing, Chapitre 39).
L’une des plus grandes révélations de l’amour de Dieu a été démontrée lorsque deux pandémies dévastatrices avaient frappé les premiers siècles, en l’an 160 et en l’an 265. Les chrétiens avaient aidé à soigner les malades et les mourants. Ces pandémies avaient tué des dizaines de milliers de personnes et laissé des villes et des villages entiers sans le moindre habitant. Le ministère désintéressé, sacrificiel, attentionné et aimant des chrétiens avait eu un impact considérable sur la population.
Au fil du temps, des milliers, puis des centaines de milliers et enfin des millions d’habitants de l’empire romain devinrent des chrétiens au cours de ces deux épidémies. L’amour, la sollicitude et les soins organisés et désintéressés prodigués aux malades et aux mourants avaient suscité l’admiration pour ces croyants et pour le Christ qu’ils représentaient.
L’ouvrage de Rodney Stark, The Rise of Christianity [L’évolution du christianisme], est un récit historique moderne qui présente ces évènements historiques sous un jour nouveau et amélioré. Il y décrit comment, lors de la deuxième épidémie (260 ap. JC), l’ensemble de la communauté chrétienne, qui était encore largement judéo-chrétienne, s’était transformée en une véritable armée d’infirmiers, fournissant les besoins de base pour permettre à la communauté souffrante de survivre.
« Au plus fort de la deuxième épidémie, vers l’an 260, dans une lettre de Pâques, Denys avait rendu un long hommage aux efforts héroïques des chrétiens locaux en matière de soins infirmiers, dont beaucoup avaient perdu la vie en soignant d’autres personnes. La plupart de nos frères chrétiens avaient fait preuve d’un amour et d’une loyauté sans bornes, ne s’épargnant pas et ne pensant qu’aux autres.
Sans se soucier du danger, ils s’occupaient des malades, répondant à tous leurs besoins et les soignant en Christ, et avec eux ils quittaient cette vie étant sereinement heureux, car ils étaient infectés par d’autres malades, attirant sur eux la maladie de leurs voisins et acceptant joyeusement leurs douleurs. » (Rodney Stark, The Rise of Christianity, Princeton, New Jersey: Princeton University Press, 1996, p. 82.)
Quel est le message clair qui nous est adressé ici? Comment apprendre à mourir à soi-même afin de pouvoir manifester ce même esprit désintéressé? Ce n’est pas facile, n’est-ce pas?
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Jeudi 11 avril 2024
L’amour
en héritage
… À chaque heure de son
séjour sur la terre, des courants irrésistibles d’amour divin découlaient du
Christ. Tous ceux que pénètre son Esprit aimeront comme il a aimé. Le même
principe qui a inspiré le Christ inspirera aussi leurs relations les uns avec
les autres.
C’est à cet amour que
l’on reconnaît les vrais disciples. « À ceci, dit Jésus, tous
reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour
les autres. » Quand des hommes sont liés les uns aux autres, non par la
force ou l’intérêt, mais par l’amour, ils montrent qu’ils sont sous une
influence supérieure à toutes les influences humaines. Là où cette unité
existe, on a la preuve que l’image de Dieu est rétablie dans l’humanité, et
qu’un nouveau principe de vie a été communiqué. Il est ainsi démontré que la
nature divine est capable de résister aux forces surnaturelles du mal, et que
la grâce de Dieu peut vaincre l’égoïsme inhérent au cœur humain.
Lift Him Up, p. 298 ; Jésus-Christ, p. 682, 683.
Un tel amour, manifesté
au sein de l’Église, provoquera sûrement la colère de Satan. Le Christ n’a pas
tracé devant ses disciples un sentier facile. « Si le monde a de la haine
pour vous, dit-il, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le
monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde,
et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la
haine pour vous. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le
serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous
persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la
vôtre. Mais tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu’ils ne
connaissent pas celui qui m’a envoyé. » L’Évangile se propage au prix
d’une lutte agressive au milieu de l’opposition, de périls, de pertes, et de
souffrances. Mais ceux qui accomplissent cette œuvre ne font que marcher sur
les traces de leur Maître.
The
Desire of Ages, p. 677 ; Jésus-Christ, p. 683.
… Nous ne devrions
jamais passer à côté d’une âme souffrante sans lui faire part des consolations
dont Dieu console nos cœurs.
Tout ceci n’est que la
mise en pratique du principe de la loi, — ce principe qui a été illustré par le
récit du bon Samaritain et que la vie de Jésus a mis en évidence. Son caractère
révèle la vraie signification de la loi et montre ce que c’est que d’aimer son
prochain comme soi-même. Quand les enfants de Dieu font preuve de miséricorde,
de bonté, d’amour à l’égard des hommes, ils rendent témoignage au caractère des
statuts célestes. Ils attestent que « la loi de l’Éternel est parfaite :
elle restaure l’âme » (Psaume 19.8). Quiconque ne manifeste pas cet
amour viole la loi qu’il fait profession de révérer. Notre attitude à l’égard
de nos frères est en fonction de notre attitude à l’égard de Dieu. L’amour de
Dieu dans un cœur est la source unique de l’amour du prochain.
The
Desire of Ages, p. 505 ; Jésus-Christ, p. 500.

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