Étudions la leçon ECOSA du jeudi 14 mars 2024
Leçon # 11
Titre : Languir après Dieu à Sion
Lecture de la semaine: Ps 84; Apo 21:3; Ps 122; Ps 87; Gal 3:28, 29; Mt 28:18-20; Ps 46; Ps 125.
Verset à mémoriser: « Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel, mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant » (Psaume 84:2, LSG).
Jeudi 14 mars
Sous-titre: Affermi comme le mont Sion
Lisez Psaume 125.1-2. Comment représente-t-on ceux qui se confient en l’Éternel, dans ce passage?
Ceux qui se confient en l’Éternel sont comparés à la montagne de Sion, symbole de solidité et de force. La vue magnifique des montagnes entourant la ville de Jérusalem a ins- piré au psalmiste la certitude de la protection divine (Ps 5:12; Ps 32:7, 10). Contrairement aux montagnes gouvernées par les méchants, qui s’effondrent dans les mers (Ps 46:2), la durabilité impressionnante de la montagne sur laquelle Jérusalem a été construite inspire une profonde confiance.
La confiance dans la protection de Dieu devient encore plus audacieuse face à la réalité douloureuse dans laquelle le mal semble si souvent prévaloir. Pourtant, même au milieu de ce mal, le peuple de Dieu peut avoir de l’espoir.
Lisez Psaume 125.3-5. Comment les justes sont-ils tentés? Quelle leçon devonsnous en tirer?
Les enfants de Dieu peuvent être découragés par le succès des méchants et, peut-être, tentés de suivre leurs voies (Ps 73:2-13, Ps 94:3). L’extrême stabilité de la montagne de Sion ne peut pas protéger ceux qui s’éloignent de l’Éternel. Le peuple est toujours libre de tendre « les mains vers l’iniquité » (Ps 125:3) et de s’engager « dans des voies détournées » (Ps 125:5). Mais l’Éternel est juste et jugera ceux qui restent dans la rébellion ainsi que les autres pécheurs impénitents.
Le peuple de Dieu est ici appelé à rester inébranlable dans la foi et la confiance en l’Éternel, tout comme la montagne de Sion est son refuge inébranlable. C’est-à-dire que même lorsque nous ne comprenons pas les choses, nous pouvons toujours faire confiance à la bonté de Dieu.
« L’entrée du péché dans le monde, l’incarnation de Jésus-Christ, la régénération, la résurrection, et plusieurs autres faits présentés dans la Bible, sont des mystères trop profonds pour être expliqués ou même saisis pleinement par l’esprit humain. Mais Dieu nous a donné dans les Écritures des preuves suffisantes de leur divinité, et nous n’avons nullement lieu de douter de celles-ci parce que nous ne pouvons pas comprendre les mystères de sa providence...
De tous côtés se présentent des merveilles qui surpassent notre intelligence. Faut-il donc être surpris s’il se trouve dans le monde spirituel des mystères insondables? Toute la difficulté se trouve dans la faiblesse et l’étroitesse de l’esprit humain. » Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 104.
Lire aussi
Jeudi 14
mars 2024
INÈBRANLABLE
COMME LA MONTAGNE DE SION
… Les sadducéens et les pharisiens
résolurent ensemble d'arrêter l'œuvre des disciples, car elle démontrait leur
culpabilité dans la mort de Jésus. Remplis d'indignation, les prêtres
maltraitèrent Pierre et Jean, qu'ils firent jeter en prison.
Les disciples n’ont été ni
intimidés, ni abattus par ces traitements. Le Dieu des cieux, le puissant
Gouverneur de l’univers, à pris en main le fait de l’emprisonnement de ses
disciples. De nuit, l’ange du Seigneur a ouvert les portes de la prison et a
dit aux disciples : « Allez dans le temple et annoncez au peuple tout
ce qui concerne la vie nouvelle » (Actes 5.20 NFC)
Peu
de temps avant sa crucifixion, le Christ avait fait don de sa paix à ses
disciples. « Je vous laisse la paix, leur dit-il, je vous donne ma paix.
Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point,
et ne s'alarme point. » (Jean 14.27). Cette paix n'est pas celle
que l'on acquiert en vivant selon le monde. Le Christ ne la rechercha jamais en
faisant un compromis avec le mal. Celle qu'il laissa à ses disciples est plus
intérieure qu'extérieure, et devrait toujours caractériser ses témoins à
travers les luttes et les discordes.
Lift Him Up, p. 228 ; Conquérants
pacifiques, p.74 et 70.
Qu'est-ce qui soutenait dans le passé ceux qui endurèrent la persécution pour l'amour du Christ ? C'était leur union avec Dieu, avec le Saint-Esprit, avec Jésus. La persécution a fait perdre à beaucoup leurs amitiés terrestres, mais jamais l'amour du Sauveur. Jamais l'âme secouée par la tempête n'est plus aimée de son Sauveur. « Je l'aimerai, dit le Christ, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14.21).
Quand, pour
l'amour de la vérité, le chrétien se présente à la barre des tribunaux, Jésus
se tient à ses côtés. Lorsqu'il est enfermé dans les murs d'une prison, il se
manifeste à lui et lui réchauffe le cœur par son amour. Lorsqu'il subit la mort
pour sa foi, il lui dit : « Ils peuvent détruire le corps, mais ils
ne peuvent tuer l'esprit. »
…
« Ceux qui se confient en l’Éternel sont comme la montagne de Sion :
elle ne chancelle point, elle est affermie pour toujours. Des montagnes
entourent Jérusalem ; ainsi l’Éternel entoure son peuple, dès maintenant
et à jamais. » (Psaume
125.1-3.)
The Acts of the Apostles, p. 85, 86 ; Conquérants pacifiques, p.
75, 76.
Le
danger se cache dans la prospérité. À travers tous les siècles, la richesse et
la gloire ont toujours fait courir un grand péril à l'humilité et à la foi. Il
n'est pas difficile de porter une coupe vide, c'est la coupe pleine jusqu'au
bord qu'on a de la peine à tenir en équilibre. L'affliction et l'adversité
peuvent faire naître la douleur, mais c'est la prospérité qui menace le plus la
vie spirituelle. Si le chrétien n'est pas constamment soumis à la volonté
divine, s'il n'est pas sanctifié par la vérité, la prospérité le poussera
irrésistiblement à la présomption.
Prophets and Kings, p. 59 ; Prophètes
et Rois, p. 42.

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