Étudier la leçon ECOSA du mercredi 20mars 2024
Leçon # 12
Titre: Une louange sans fin
Lecture de la semaine: Ps 134; Es 42:10-12; Apo 14:3; Ps 15; Ps 101:1-3; Ps 96; Apo 14:6-12; Jn 4:23, 24.
Verset à mémoriser: « Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, je célèbrerai mon Dieu tant que j’existerai » (Psaume 104:33, LSG).
Mercredi 20 mars
Sous-titre: Annoncez parmi les nations Sa gloire
Lisez Psaume 96. Quels sont les multiples aspects de l’adoration mentionnés dans ce psaume?
L’adoration comprend le chant à l’Éternel (Ps 96:1, 2), la louange de Son nom (Ps 96:2), la proclamation de Sa bonté et de Sa grandeur (Ps 96:3, 4), et l’apport de dons à Son temple (Ps 96:8). En plus de ces caractéristiques familières de l’adoration, le Psaume 96 met en évidence un aspect moins évident du culte, à savoir la dimension évangélique de la proclamation du royaume de l’Éternel aux autres peuples (Ps 96:2, 3, 10). Cependant, le chant, la louange, les offrandes et la proclamation de l’évangile ne sont pas des actions distinctes, mais des expressions variées de l’adoration.
La proclamation du salut de Dieu à toutes les nations donne de la substance à la louange et du contenu à l’adoration. Remarquez comment les raisons de l’adoration coïncident avec le message proclamé aux autres peuples: « Car l’Éternel est grand » (Ps 96:4), « Car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l’Éternel a fait les cieux » (Ps 96:5), « L’Éternel règne » (Ps 96:10) et « Il vient pour juger la terre » (Ps 96:13). Ainsi, le but de l’évangélisation est d’unir les autres peuples au peuple de Dieu et, en fin de compte, à la création tout entière dans l’adoration de l’Éternel (Ps 96:11-13).
L’adoration nait de la reconnaissance intérieure de la nature de l’Éternel, c’est-à-dire Créateur, Roi et Juge (Ps 96:5, 10, 13). L’adoration consiste donc à se souvenir des œuvres passées de Dieu (la création), à célébrer Ses merveilles actuelles (le maintien du monde par Dieu et Son règne actuel) et à anticiper Ses œuvres futures (le jugement de la fin des temps et une nouvelle vie dans les nouveaux cieux et sur la nouvelle terre). Dans les Psaumes, le jugement signifie la restauration de l’ordre divin de paix, de justice et de bienêtre dans un monde actuellement accablé par l’injustice et la souffrance.
C’est pourquoi la terre entière se réjouit des jugements de Dieu (Ps 96:10-13; Ps 98:4- 9). Le fait que l’Éternel soit un juge juste devrait en outre nous motiver à L’adorer dans la sainteté et à « trembler », et devrait nous mettre en garde contre le fait de prendre l’adoration à la légère (Ps 96:9). L’adoration implique à la fois une joie et une confiance immenses (Ps 96:1, 2, 11-13) et une crainte et un effroi sacrés (Ps 96:4, 9).
L’appel universel du Psaume 96 à adorer le Créateur et le Juge se reflète dans la dernière proclamation évangélique de Dieu pour le monde, le message des trois anges d’Apocalypse 14:6-12. À bien des égards, ce psaume semble intégrer le message de la fin des temps: la création, le salut (« l’évangile éternel »), l’adoration et le jugement. Tout y est.
Comparez ce psaume au message des trois anges (Apo 14:6-12). En quoi pouvons-nous dire qu'il enseigne les mêmes vérités fondamentales que ce message de la fin des temps que nous devons proclamer au monde?
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Mercredi
20 mars 2024
PROCLAMEZ SA
GLOIRE PARMI LES NATIONS
Le
Christ ordonna à ses disciples de commencer, à Jérusalem même, l’œuvre qu’il
leur avait confiée. Jérusalem avait été témoin de sa bienveillance étonnante
envers la famille humaine. C’est là qu’il avait souffert, qu’il avait été
rejeté et condamné. La Judée était son pays natal. Sous les dehors de
l’humanité, le Sauveur avait marché parmi les hommes, et bien peu s’étaient
rendu compte combien le ciel s’était approché de la terre tandis que Jésus
était parmi eux. C’était donc à Jérusalem que devait commencer l’activité des
disciples.
Mais l’œuvre ne devait pas s’arrêter là ; elle s’étendrait jusqu’aux dernières extrémités de la terre. Le Christ dit aux disciples : Vous avez été témoins de ma vie de renoncement en faveur du monde. Vous avez vu mes travaux au milieu d’Israël. Bien qu’ils n’aient pas voulu venir à moi pour avoir la vie, bien que les prêtres et les chefs m’aient fait ce qu’ils ont voulu et m’aient repoussé, selon ce que l’Écriture avait annoncé, il leur sera encore donné une occasion d’accepter le Fils de Dieu. Vous avez vu comment je reçois tous ceux qui viennent à moi en confessant leurs péchés.
Je ne jetterai point
dehors celui qui vient à moi. Tous ceux qui le voudront, pourront être
réconciliés avec Dieu et obtenir la vie éternelle. À vous, mes disciples, je
confie ce message de miséricorde. Il doit être communiqué à Israël tout
d’abord, puis à toutes nations, langues et peuples. Il doit être donné aux
Juifs et aux païens. Tous ceux qui croiront devront être réunis en une seule
Église.
The Desire of Ages, p. 820, 821 ; Jésus-Christ,
p. 820, 821.
« L’importance
du sabbat comme mémorial de la création vient du fait qu’il rappelle toujours à
l’esprit de l’homme la véritable raison d’être de l’adoration que nous devons à
Dieu », à savoir qu’il est le Créateur, et que nous sommes ses créatures.
« Le sabbat se trouve donc à la base même du culte d’adoration, car il
enseigne cette grande vérité de la manière la plus impressionnante, ce que ne
fait aucune autre institution. La véritable raison d’être du culte d’adoration,
non pas seulement de celui du septième jour, mais de tout culte d’adoration
permanent, se trouve dans la distinction qui existe entre le Créateur et ses
créatures. Ce grand fait ne pourra jamais être démodé, et ne devra jamais être
oublié. » (J. N. Andrews, History of the Sabbath [Histoire du sabbat],
chapitre 27.)
C’est
pour nous rappeler constamment cette vérité que Dieu institua le sabbat en
Éden. Le seul fait qu’il soit notre Créateur continuera à être une raison de l’adorer,
et le sabbat subsistera comme signe et mémorial de ce fait. Si ce jour avait
été universellement observé, les pensées et les affections des hommes se
seraient tournées vers le Créateur comme objet de leur révérence et de leur
adoration, et il n’y aurait jamais eu d’idolâtre, d’athée, ni d’incrédule.
L’observation du sabbat est un signe de loyauté envers le vrai Dieu,
« celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux ».
The Great
Controversy,
p. 437 ; Le Grand Espoir, p. 320.

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