Étudier la leçon du lundi 25 mars 2024
Leçon # 13
Titre: ATTENDS-TOI A L’ETERNEL
Lecture de la semaine: Ps 27:14; Rm 8:18-25; Ps 131; Mt 18:3; Ps 126; Ps 92; Mc 16:1-8; 2 Pi 1:19.
Verset à mémoriser: « Espère en l’Éternel! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse! Espère en l’Éternel! » (Psaume 27:14, LSG).
Lundi 25 mars
Sous-titre: La paix de l’enfant sevré
Lisez Psaume 131. Que nous apprend ce psaume sur notre relation avec Dieu?
Le peuple de Dieu vit dans un monde qui afflige les fidèles, un monde plein de tentations et de difficultés pour presque tout le monde. La conviction renouvelée du psalmiste qu’il est un enfant de Dieu et qu’il dépend de Dieu pour sa vie le console et l’amène à confesser que son orgueil n’a aucune valeur. L’illusion de l’orgueil est qu’il pousse l’orgueilleux à devenir égocentrique et incapable de regarder au-delà de lui-même. Les orgueilleux sont donc aveugles à la réalité supérieure de Dieu. En revanche, les justes lèvent les yeux vers Dieu (Ps 123:1, 2).
La reconnaissance de la grandeur de Dieu les rend humbles et les libère de la recherche de soi et de la vaine ambition. Le psalmiste avoue qu’il ne recherche pas des choses « trop grandes et trop élevées » (Ps 131:1, SG1). Ces expressions décrivent les œuvres de Dieu dans le monde qui dépassent l’entendement humain. La science moderne nous a montré que même les choses les plus « simples » peuvent être incroyablement compliquées et dépasser de loin notre compréhension, du moins pour l’instant. En fait, il y a une grande ironie: plus nous en apprenons sur le monde physique, plus les mystères qui se présentent à nous sont grands.
Par ailleurs, la métaphore du Psaume 131:2, « Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère » (LSG), est une image puissante de quelqu’un qui trouve le repos, et qui est apaisé dans l’étreinte de Dieu. Il fait référence à la relation d’amour qu’un enfant entretient avec sa mère à différents stades de sa vie. En nous sevrant des ambitions terrestres et de l’orgueil, Dieu nous introduit à la nourriture solide, qui consiste à « faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jn 4:34, voir aussi Heb 5:12-14). La confiance enfantine décrite dans le Psaume 131 est une foi mure qui a été éprouvée par les difficultés de la vie et qui a trouvé Dieu fidèle à Sa Parole.
À la fin, l’attention du psalmiste se porte sur le bienêtre du peuple de Dieu. En fin de compte, nous sommes appelés à utiliser notre expérience avec Dieu pour renforcer Son église. C’est-à-dire que ce que nous avons appris, personnellement, de la fidélité et de la bonté de Dieu, nous pouvons le partager avec d’autres qui, pour quelque raison que ce soit, luttent encore avec leur foi. Notre témoignage sur Christ peut même se faire au sein de l’église elle-même, où de nombreuses personnes ont besoin de Le connaitre par elles-mêmes.
« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18:3, LSG). Que nous dit Jésus dans ce passage? Qu’implique cette idée?
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Lundi 25
mars 2024
LA PAIX D’UN
ENFANT SEVRÈ
Nous
ne devons pas toujours rester des enfants dans notre connaissance et notre
expérience des choses spirituelles. Nous ne devons pas toujours nous exprimer
dans le langage de celui qui vient de recevoir le Christ ; mais nos
prières et nos exhortations doivent croître en intelligence à mesure que nous
avançons dans l'expérience de la vérité... Nous avançons dans la vérité, par
l’expérience.
Dieu
nous a donné beaucoup d'avantages et de possibilités et quand, au dernier grand
jour, nous verrons ce à quoi nous serions parvenus si nous avions profité des aides
que le Ciel nous avait accordé ; quand nous verrons comment nous aurions
pu grandir en grâce, et considérer ces choses comme Dieu les considérait, puis
voir ce que nous avons perdu en ne parvenant pas à atteindre la pleine stature
d'hommes et de femmes en Christ, nous souhaiterons avoir été plus sérieux.
Le
Seigneur désire que vous compreniez la position que vous occupez en tant que
fils et filles du Très-Haut, enfants du Roi céleste.
Sons and Daughters of God,
p. 330.
La
germination représente le commencement de la vie spirituelle ; le
développement de la plante est une belle image de la croissance chrétienne. Il
en est de la grâce comme de la nature : il ne peut y avoir de vie sans croissance.
La plante doit grandir ou mourir. Le développement de la vie chrétienne, de
même que celui de la plante, est silencieux et imperceptible, mais constant. À
chacune de ses phases, notre vie peut être parfaite ; cependant, si le
dessein de Dieu à notre égard s'accomplit, il y aura progrès continuel. La
sanctification est l'œuvre de toute la vie. Au fur et à mesure que les
occasions d'agir s'offrent à nous, notre expérience s'accroît et notre
connaissance augmente. Nous devenons plus forts pour porter des responsabilités
et notre maturité est proportionnée à nos privilèges.
La
plante pousse parce qu'elle assimile les substances que Dieu a mises à sa
disposition. Ses racines pénètrent profondément dans le sol. Elle se réchauffe
au soleil et absorbe la rosée et la pluie. L'air lui fournit aussi des éléments
indispensables. C'est ainsi que le chrétien doit grandir en liaison étroite
avec les agents divins. Conscients de notre faiblesse, nous ne devons pas
négliger les occasions d'acquérir de nouvelles expériences. Semblables à la
plante qui plonge ses racines dans le sol, nous devons nous enraciner en
Christ.
Christ’s Object Lessons, p. 65, 66, Paraboles de
Jésus, p. 49, 50.
Dieu
attire à lui son peuple par de rudes épreuves en lui révélant ses faiblesses et
ses incapacités et en lui apprenant à s'appuyer sur lui comme étant le seul
secours et l'unique sauvegarde. Alors, son but est atteint. Ses enfants sont
prêts à toute éventualité ; ils pourront occuper des postes de confiance et
atteindre le grand but pour lequel des talents leur ont été départis. Dieu met
les hommes à l'épreuve ; il le fait de toutes manières ; et c'est
ainsi qu'il les éduque, les enseigne, les discipline. Jésus, notre Rédempteur,
représentant et chef de l'homme, a passé lui-même par cette épreuve. Il a
souffert plus que nous ne pouvons être appelés à le faire. ... Et maintenant,
grâce aux mérites de celui qui a vaincu
pour nous, nous pouvons vaincre en son nom.
Testimonies for the Church, vol. 4, p. 86 ;
Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 545.

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