Étude de la leçon ECOSA du lundi 4 mars 2024
Leçon # 10 *2-8 mars
Titre: Leçons du passé
Lecture de la semaine: Ps 78; Ps 105; Gal 3:29; Ps 106; Ps 80; Nb 6:22-27; Ps 135.
Verset à mémoriser: « Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, ce que nos pères nous ont raconté, Nous ne le cacherons point à leurs enfants; nous dirons à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les prodiges qu’il a opérés » (Psaume 78:3, 4, LSG).
Lundi 4 mars
Sous-titre: Se rappeler de l’histoire et louer Dieu
Lisez Psaume 105. Quels évènements historiques et leurs leçons sont-ils mis en évidence dans ce psaume?
Le Psaume 105 rappelle les évènements clés qui ont façonné la relation d’alliance entre l’Éternel et Son peuple d’Israël. Il se centre sur l’alliance de Dieu avec Abraham, de lui donner la terre promise, à lui et à ses descendants, et sur la façon dont cette promesse, confirmée à Isaac et à Jacob, s’est accomplie providentiellement à travers Joseph, Moïse et Aaron, et à l’époque de la conquête de Canaan. Le psaume donne de l’espoir au peuple de Dieu dans toutes les générations, car les œuvres merveilleuses de Dieu dans le passé garantissent Son amour immuable pour Son peuple dans tous les temps (Ps 105:1-5, 7, 8).
Le Psaume 105 ressemble au Psaume 78 (voir la leçon d’hier) en soulignant la fidélité de Dieu à Son peuple dans l’histoire, et ce afin de glorifier Dieu et d’inspirer la fidélité. Cependant, contrairement au Psaume 78, le Psaume 105 ne mentionne pas les erreurs passées du peuple. Ce psaume a un objectif différent. Dans le Psaume 105, au contraire, l’histoire est racontée à travers la vie des plus grands patriarches d’Israël, montrant la direction providentielle de Dieu et l’endurance patiente des patriarches face aux épreuves. La persévérance et la loyauté des patriarches envers Dieu ont été largement récompensées.
Ainsi, le Psaume 105 invite le peuple à imiter la foi des patriarches et à attendre avec confiance la délivrance de Dieu en Son temps. Le Psaume 105 possède une note musicale (Ps 105:1-7), montrant que pour louer véritablement Dieu, le peuple de Dieu doit connaitre les faits de son histoire. L’histoire fournit à la fois une validation de notre foi et d’innombrables raisons de louer Dieu.
Les adorateurs sont désignés comme étant la descendance d’Abraham et les enfants de Jacob (Ps 105:6), ce qui signifie qu’ils sont l’accomplissement de la promesse faite par Dieu à Abraham de faire de lui une grande nation (Gn 15:3-6). Le psalmiste souligne la continuité entre les patriarches et les générations suivantes du peuple de Dieu. Le psalmiste souligne que « Ses jugements s’exercent sur toute la terre » (Ps 105:7, LSG; c’est nous qui soulignons), recommandant ainsi aux adorateurs de ne pas oublier que « notre Dieu » est aussi le Seigneur souverain du monde entier et que Sa bonté s’étend à tous les peuples (Ps 96:1, Ps 97:1). Il s’agit clairement d’un appel à la fidélité pour chaque génération de croyants.
Comment devrions-nous, en tant qu’adventistes du septième jour, nous considérer dans cette lignée de personnes, à partir d’Abraham? (Quelles leçons devons-nous tirer de cette histoire?
Lire aussi
Lundi 4
mars 2024
L’histoire de l’Ancien Testament a été consignée pour que les générations futures en bénéficient. Les leçons du Nouveau Testament sont tout autant nécessaires. Là encore, le Christ est l’instructeur qui conduit Son peuple à la recherche de cette sagesse qui vient d’en-haut. Elle permet d’acquérir une formation dans la justice qui façonnera un caractère semblable au divin. Les textes à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testaments enseignent les principes d’obéissance aux commandements de Dieu en des termes qui nous assurent une vie qui se mesure à la vie de Dieu.
C’est par l’obéissance que nous devenons participants de la nature
divine et que nous apprenons à échapper à la corruption née de la convoitise.
C’est pourquoi ses préceptes sont à étudier, ses commandements à obéir, ses
principes qui sont plus précieux que l’or, à intégrer dans la vie quotidienne. Letter 342, September 2, 1907.
Les manifestations de l'amour de Dieu envers ses enfants devraient faire fréquemment le sujet de nos entretiens. Que de fois dans le passé le Seigneur n'a-t-il pas conseillé de dresser des monuments pour rappeler ses prodiges à son peuple ! Pour que celui-ci n'oublie pas son histoire, Dieu ordonna à Moïse de la rappeler dans des chants que les parents devaient apprendre à leurs enfants. Il fallait ériger ces monuments dans les endroits où ils frapperaient le plus l'attention, et veiller d'une manière toute particulière à leur conservation. Lorsque les enfants en demanderaient la signification, on leur donnerait une leçon d'histoire.
C'est ainsi qu'étaient conservées la mémoire de
la bonté et de la miséricorde de Dieu envers son peuple, ainsi que la
sollicitude avec laquelle il avait veillé sur lui pour le libérer. L'épître aux
Hébreux nous exhorte en ces termes : « Souvenez-vous de ces premiers
jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au
milieu des souffrances » (Hébreux 10.32). Dieu n'a cessé de se
manifester à son peuple comme le Dieu des miracles. L'histoire de sa cause dans
le passé doit être souvent rappelée à ses enfants, jeunes et vieux. Nous avons
besoin de nous entretenir fréquemment de la bonté du Seigneur, afin de le louer
pour ses œuvres merveilleuses.
Conflict and Courage,
p. 364 ; Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 32.
Il faut que tous, jeunes et adultes, demandent à Dieu le courage moral, la fermeté dans leurs desseins, la force d'âme et la persévérance. Il faut à tous un esprit qui ne se contente pas des affirmations d'autrui, mais qui accepte ou rejette ce qui se présente à lui après un examen sérieux, qui soupèse chaque question et en parle au Seigneur dans ses prières. « Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la lui donnera ; car Dieu donne à tous généreusement et avec bienveillance.
» En voici la condition : « Mais qu’il demande
avec foi, sans douter ; car la personne qui doute est semblable à une
vague de la mer que le vent soulève et pousse d’un côté ou de l’autre. On ne
doit pas s’imaginer recevoir quelque chose du Seigneur si l’on est hésitant et
partagé dans tout ce que l’on entreprend. (Jacques 1.6,7.NFC)
La
prière pour obtenir la sagesse n'est pas une prière vide de sens et qui doit
sortir de l'esprit aussitôt terminée. C'est une prière qui exprime l'ardent
désir du cœur et qui procède du sentiment que l'on manque de discernement pour
connaître quelle est la volonté de Dieu.
Testimonies for the Church, vol. 2, p. 130 ;
Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 230.

Commentaires
Publier un commentaire